⚙️ Site en développement — certaines pages ou fonctionnalités peuvent être incomplètes ou en cours de test.

Ollie

depuis 2018

Ollie est très vite arrivée dans notre famille après le vide abyssal laissé par Bahia. À croire que Bahia avait décidé de partir pour que nous la rencontrions !
Nouveau chien, nouveau projet, ou devrais-je dire : de nouveaux projets.
La rencontre avec Ollie a d’abord été un regard vif sur une photo. J’étais convaincu qu’elle avait beaucoup d’amour à offrir et à recevoir ; en cela, elle prit la relève de Bahia sans difficulté (pourtant, la barre était haute).
Mais je savais que les chiens de berger, et plus particulièrement les bergers australiens, avaient besoin d’une prise en main très rapide, d’une éducation sans faille et d’une dose d’activités bien au-dessus de la moyenne. Ollie n’a pas dérogé à cette règle, j’ai été servi.

D’abord, l’accueil dans la famille, et son propre accueil de la famille (il faut laisser le chiot initier les premiers contacts), ont été immédiats. Juste incroyable, comme si elle avait tout de suite compris la place qu’elle pouvait prendre.
Filou et Lucky (le chat de notre fille) étaient déjà là. Elle avait aussi instantanément compris et accepté une forme de hiérarchie entre eux.

Dès les premiers jours, je regardais des vidéos d’éducation pour savoir comment j’allais aborder et adapter une nouvelle approche. Sincèrement, quand on sait ce que l’on cherche, ou ce que l’on souhaite obtenir, de très bonnes vidéos sont accessibles… mais il y a aussi le pire.

Premiers pas en Hydrotraining pour Ollie. Habituer le chiot à différents contextes est essentiel.

Aussi, la décision fut très vite prise de l’emmener rencontrer Laëtitia Nicolas, « du Temps des Paluns », et de nous inscrire à l’école des chiots d’un club canin le plus proche. Les techniques d’éducation sont essentielles, mais la socialisation du chien l’est tout autant.

Ollie & moi-même à l’école des chiots : le début d’un vrai binôme !

Nous voilà alors lancés dans le monde de l’éducation canine ! L’éducateur canin (ou le moniteur, comme dans le cas présent) compte beaucoup ! Par sa méthode, son approche, ses conseils et son regard extérieur mais avisé, l’éducateur canin peut vraiment offrir une motivation que l’on ne soupçonnait pas jusqu’alors. Dans notre cas, Marie-Claude Beaume, de l’école des chiots du CDA (Avignon), nous a non seulement mis dans une dynamique qui a permis de créer un lien fort entre Ollie et moi, mais j’ai aussi pu transmettre au reste de la famille un vrai bonheur !

C’est aussi Marie-Claude qui nous a suggéré d’envisager une activité sportive : l’agility. Certes, le chiot en pleine croissance est beaucoup trop jeune pour commencer une telle activité physique, cependant les « ordres », le rappel, le jeu et la confiance réciproque se nouent plus spécifiquement à ce moment-là.

Ollie : nos débuts en agility

Nous avons alors poursuivi l’éducation canine, puis intégré le cours des ados, puis celui des adultes, où nous fîmes une autre rencontre essentielle pour notre savoir en éducation : la monitrice Nicole Ribert, qui faisait alors ses dernières années dans le monde de l’éducation canine. Elle me transmettait un savoir et des méthodes essentielles et si précieuses pour la compréhension des chiens.
En même temps, nous avions débuté l’agility, Ollie se régalait, alors moi aussi, et comme je me régalais, Ollie prenait encore plus de plaisir.
Nous avons eu un entraîneur hors pair, Christophe Chanterait, qui nous a transmis beaucoup de clés. Là aussi, les yeux externes et avisés sont essentiels.

Malheureusement, alors que nous avions obtenu notre Pass Agility (certificat ouvrant la voie aux compétitions), j’ai eu quelques doutes sur les articulations d’Ollie lors de deux entraînements. Je lui ai alors fait passer des radios chez notre vétérinaire : le diagnostic est tombé : dysplasie fémorale – mais à un stade moins avancé que Bahia. La décision était évidente : il fallait arrêter cette activité, tout au moins dans une optique de compétition, et nous sommes progressivement passés au hoopers.

Pendant ce temps, nous avions terminé l’éducation canine et Nicole, toujours de très bon conseil, nous a recommandé, à ses 18 mois, de nous concentrer sur les activités canines pour ne pas saturer la chienne et surtout lui éviter qu’elle s’ennuie en cours. Peu de temps après, on nous a proposé pour commencer à donner des cours canins. Nous voilà donc, mon épouse (les chiots), Ollie et moi (ados et adultes), propulsés dans cette aventure qui nous a permis d’apprendre beaucoup et de passer les diplômes de monitorat de la Centrale Canine (MEC 1 et « Chiots »). Ollie m’a toujours accompagné dans chacun de mes cours. Quel bonheur !

Un déménagement plus tard (nous sommes partis de Provence pour nous installer en Lozère, en Margeride), Ollie et moi avons continué de nous essayer à quelques activités : initiation à la recherche utilitaire (de personnes), chien de troupeau avec l’excellent Étienne Serclérat – que nous avons dû abandonner en raison de la détérioration de la dysplasie d’Ollie –, nosework (travail au flair), toujours en binôme, avec la recherche de plaisirs partagés… La complicité est le secret du renforcement du lien.

Et le plus beau, c’est que l’histoire continue de s’écrire…

Ollie, vous l’aurez compris, m’accompagne toujours, y compris dans les cours quand elle peut être utile, tel un chien de travail.
Nous avons une complicité et une confiance réciproque qui me permettent d’étudier, d’essayer avec elle. Ollie, Lucky et Odin en balade Elle est volontaire, énergique, ne se laisse pas trop approcher par les autres chiens au premier abord, elle n’est pas à l’aise avec la rencontre frontale imposée.
C’est d’ailleurs pour Ollie, en raison de son arthrose et de sa dysplasie, que je me suis aussi initié au massage canin.
Ollie vit aujourd’hui en harmonie avec Odin, bullmastiff, Lucky (chat) et régulièrement avec Uno (le chien de ma fille).